Jean 1, 45-51

        

image du livre « quand tu étais sous le figuier » d’Adrien Candiard

 Voici qu’un homme  croit parce que Jésus l’a précédé dans sa démarche. Sans qu’il le sache, il le voyait sous ce figuier, symbole de la Thora : Ta loi, je  l’aime, je l’observe de tout cœur » Rempli de préjugés quand même, quant à l’avènement du Messie : « Peut-il sortir quelque chose de bon de Nazareth ? »

« Avant même que Philippe ne t’appelât, je t’ai vu ». dit Jésus. Et Nathanaël avec toutes questions et ses doutes se découvre soudain dans un compagnonnage insoupçonné avec ce Sauveur qu’Israël attend « plus qu’un veilleur n’attend l’aurore ». Il est là, en cet instant avec lui. Alors il croit en Celui qui  le connaît  et a vu en lui « Un homme qui ne sait pas mentir »  A l’instar de son ancêtre Jacob avec qui quelqu’un lutta jusqu’au lever de l’aurore, il reçoit son nom ( Gn 32) : il est « un vrai fils d’Israël »

           Se découvrant lui-même en sa propre identité de chercheur de vérité, il s’ouvre à la joie qui advient, à l’accomplissement de la promesse si désirée : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu, le Roi d’Israël ! »  « Vous verrez le ciel ouvert » dit Jésus.

Mener le combat de la foi, entendre nos propres doutes comme ceux de nos contemporains. Prendre acte des humbles signes du passage du Christ en chacune de nos vies, dans notre monde aujourd’hui: « Celui dont parlent la loi de Moïse et les prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth ». Avec St Barthélémy oser croire aujourd’hui à un ciel ouvert où le Fils de l’homme partage toute sa gloire à ce monde des humains que son amour toujours devance.

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