Jean 1, 47-51

SUR LA TERRE COMME AU CIEL
Comme c’est beau !
Jésus se révèle à Nathanaël comme celui qui scrute les cœurs et les reins. Il a vu l’être profond de celui qui se tient sous le figuier, c’est à dire en la Présence du Seigneur Dieu, sous sa Parole, sous sa Loi, dans son Temple saint.
Jésus a deviné ce que « Dieu a donné », l’étymologie du nom « Nathanaël ».
Jésus insiste sur le trésor de cet homme qu’il croise, un « israélite » c’est à dire « un prince de Dieu ».

Ainsi, un être en Dieu et pour Dieu (comme Nathanaël) est comparable au disciple qui se tient dans le secret de sa chambre et que le Père voit dans le secret (Cf. Mt 6,6). Jésus le devine en transparence, dans sa vérité d’enfant de Dieu, les pieds sur terre et la tête au ciel.

Et Jésus de s’en amuser (peut-être avec un peu d’humour ?) : comme ce serait beau de voir, à la manière du songe de Jacob, les anges monter et descendre du ciel.
Or, cela est déjà fait ! Jésus est en quelque sorte l’échelle qui relie le ciel et la terre, et par laquelle les hommes qui croient en lui, montent et descendent. Il est vraiment celui qui révèle notre être spirituel. Et Nathanaël, touché au cœur, par cette révélation, laisse éclater sa confession de foi au grand jour : Jésus est le Messie d’Israël, le « Rabbi », le « Fils de Dieu », le « Roi d’Israël » (v.49)…

Le prophète quémandait au Seigneur : « Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face » (Is 64,1), Jésus accomplit cette prière.

En cette fête des saints Archanges, Messagers de Dieu, entrons, par leur intercession, dans la contemplation de la Face de Dieu.

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.