Jean 11, 45-57

La fin de ce texte me fait penser à 2 recherches de Dieu en l’homme : la première est décrite dans le texte : « Les grands prêtres et les pharisiens cherchaient Jésus… ils avaient donné des ordres : quiconque saurait où il était, devait le dénoncer pour qu’on puisse l’arrêter. »
La deuxième est celle de la recherche de l’âme de son bien-aimé dans le cantique des cantiques 3,2 : « Je me lèverai, et je ferai le tour de la ville, dans les rues et sur les places ; je chercherai celui que mon cœur aime…je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé. »
Deux quêtes dont l’une est à l’opposé de l’autre. Les 2 quêtes sont exprimées par le peuple d’Israël. Mais l’une est pour la mort et l’autre est pour l’amour.
Dans les 2 cas Jésus est demandé, sa vie comme sa présence sont cherchées et recherchées. Son heure est venue pour qu’il soit glorifié. Jésus n’a pas peur d’affronter ceux qui le guettent pour la mort, car il est saisi par un feu qui le brûle de l’intérieur, c’est celui d’accomplir la volonté du Père. Et cette volonté c’est le salut du monde. A l’heure où Jésus brûle d’amour pour l’humanité et pour aller vers le Père, l’humanité à son tour brûle de haine pour lui et veut le mettre à mort.
Le feu est à double tranchant. Dans les 2 cas le feu brûle, mais la question à se poser aujourd’hui : par quel feu je me laisse brûler ?

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