Jean 14, 27-31a

« Je vous donne la Paix »
Il est des périodes où ce don se fait plus sensible, où plutôt l’attente de ce don croît… Nous y sommes ! Nombre de nos communautés du Carmel saint Joseph porte dans leur prière ce désir de paix, ces cris de souffrances et de guerres qui font quémander à Dieu de se révéler comme le Prince de la Paix pour une humanité en souffrance.
Si « ce n’est pas à la manière du monde » que le Seigneur donne la paix, alors comment la donne-t-il ? Et est-il possible de la gouter en ce monde ?
Jésus nous demande de rester dans la joie car il part vers le Père, plus grand que lui, aimé de Lui et dont il obéit à ses commandements. Ensemble, Père et Fils seraient-il donc plus fort ? Pourtant ils n’ont jamais cessé d’être en communion ! Mais désormais, c’est pour les hommes que cette communion sera plus sensible. Désormais, en Jésus, nous sommes fils et nous participons à cette Communion au Père, de manière renouvelée. Jésus est auprès du Père, de notre Père. Et c’est surement dans la communion, dans l’unité que naît la Paix. Désirer la paix commence par la certitude de l’existence d’une Communion qui ne sera jamais brisée, une Communion plus forte que la guerre et le Prince des ténèbres : « Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur ! » dit le psaume du jour.

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