Jean 20, 1. 11-18

Marie ! un appel qui surgit le premier jour de la semaine, de bonne heure où il faisait encore sombre ! un appel qui ébranle les profondeurs d’une femme, en pleurs, penchée de tout son être vers l’intérieur d’un tombeau vide ! un appel qui suspend le temps et met la femme en « nudité » devant une Révélation qui transparaît la divinité de son Seigneur au sein même de son humanité.
Tous ces détails font de Marie « la nouvelle femme de la Résurrection », la font renaître à son identité profonde de femme « ointe » par le feu d’une présence-absence qui se laisse trouver à l’exemple de l’histoire de l’épouse des Cantiques des Cantiques.
Quel mystère !
Au fond même de notre tombeau, là où tout fait silence, sombre, nu, se tiennent, au milieu, une voix, une lumière, un Être nouveau qui nous précède vers ce lieu, « dit » et par sa Parole, nous crée… Il s’agit d’une présence qui libère en nous ce cri : Seigneur, sauve-nous ; et un vide qui éveille le désir de la rencontre.
Que le Seigneur nous donne de vivre en Lui ce « passage » tirés avec nos frères afin que nous soyons des témoins remplis de zèle, proclamant par nos paroles et par nos actes qu’il est Vivant le Dieu devant qui nous tenons !

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