Jean 3, 13-17

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, l’Unique-Engendré … » (v16)

Le plus grand mystère de notre foi demeure une pierre d’achoppement pour beaucoup, non seulement pour ceux qui ne croient pas ou ceux d’autres religions, mais pour des chrétiens aussi.

© CSJ

Paul l’a dit clairement : « Nous proclamons, nous, un Christ Crucifié, scandale pour les juifs et folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés… c’est le Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1co 1, 23-24). Souvent, quand on évoque la Croix, c’est la souffrance qui prime. Cependant, nous savons que la Croix est le plus grand mystère de l’Amour. En Jésus Crucifié, Dieu a tout dit, sa Parole Unique a révélé la plénitude de son être de Père : son Cœur Miséricordieux. En cette fête glorieuse, il ne s’agit pas de « trop penser, mais de trop aimer » (Sainte Thérèse de Jésus)

La souffrance et la mort du Christ continuent dans son Corps mystique et en chacun de ses membres… Tout homme doit souffrir et mourir, mais s’il est membre vivant du Christ, sa souffrance et sa mort reçoivent alors de la divinité du Chef, une puissance de rédemption… Dans la nuit du péché rayonne l’étoile de Bethléem. Sur l’éclat de la lumière qui émane de la Crèche, tombe l’ombre de la Croix. La Lumière s’éteint dans les ténèbres du vendredi saint, mais pour surgir plus rayonnante encore, soleil de miséricorde, à l’aube du troisième jour. (Sainte Edith Stein, le mystère de Noël)

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