Jean 3, 7-15

« Ne t’étonne pas… », dit Jésus,  à Nicodème : « Le vent souffle où il veut, et tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va ».

Renaître d’en-haut?  Peut-être est-ce entendre  et,  à l’inverse du premier Adam,  se laisser emporter par le Souffle créateur dans une confiance absolue en un mystère d’amour infini, au-delà de tout ce que l’on peut concevoir : « De même que Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’Homme soit élevé afin que quiconque croit ait en lui la vie éternelle »  La vie d’éternelle joie  de Dieu, Père,  Fils et Esprit où chacun trouve ses délices à se donner en se recevant de l’autre et « les délices de Dieu sont d’être avec les enfants des hommes. » C’est ce dont témoignent les apôtres et à leur suite aujourd’hui ceux qui,  dans la Foi,  entendent au plus secret de leur être  le silence d’une divine  présence :

Dans  l’expérience d’une vive flamme,  Jean de la Croix nous fait part de son chemin :
Pour venir à ce que vous ne savez, allez par où vous ne savez
Pour parvenir à ce que vous n’êtes, il faut  aller par où vous n’êtes
IMC 1,13

Pour nulle grâce, ni pour beauté,
Jamais je ne me perdrai,
Mais pour un je ne sais quoi
Que l’on vient d’aventure à trouver. »
Poème

Ce mystérieux Souffle,  brise légère ou violent ouragan, n’est-ce pas  aussi  peut-être, l’universelle communion de tous les sauvés dans  une Résurrection qui souffle sur le monde ?

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