Jean 6, 22-29. 2

Que de va-et-vient et d’épisodes surprenants et forts depuis que Jésus a guéri l’homme près de la piscine de Bethzatha et qu’il a eu maille à partir avec des Judéens. Il s’en est allé de l’autre côté de la mer de Tibériade, est monté sur la montagne, a nourri une grande foule, puis a quitté les lieux pour se retrouver seul. Le soir, il a laissé ses disciples descendre à la mer pour faire la traversée jusqu’à Capharnaüm. Et en pleine tempête, voici qu’il les a rejoints, bravant les éléments et marchant sur les eaux.
La foule qui avait été nourrie tente de retrouver ce rabbi et se met à le chercher.
Pourquoi s’est-elle (re)mise en marche ? Quelle faim allonge le pas de ces hommes et de ces femmes qui désirent retrouver Jésus ? Quand ils le rejoignent, il leur pose la question et les invite à passer de la quête au travail ! Et c’est pour une nourriture autre que le pain périssable qu’ils ont reçu comme signe.
Maintenant, il s’agit de travailler pour recevoir de l’impérissable, un pain qui reste en vie pour toujours. Et il faut être des actifs, et plus seulement ceux qui reçoivent presque sans rien faire.
Mais que faire pour recevoir ce pain, fruit du travail, le nôtre, et fruit des œuvres de Dieu ?
Des œuvres ? Une seule répond Jésus : faire confiance en celui que le Père a envoyé comme messager.
Pour l’avoir si souvent expérimenté, nous savons que la confiance est tout sauf passivité. On « n’a » pas confiance, on « fait » confiance et c’est le travail long, pénible, laborieux et ardu de toute une vie.

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