Luc 12, 49-53

QUEL FEU ?

Jésus nous fait le suivre sur une ligne de crête…
L’homme « doux et humble de cœur », l’homme des béatitudes « heureux les artisans de paix » nous introduit dans la complexité et la radicalité de sa suivance qui a la couleur de sa mort.
Il est question de son baptême et de son angoisse, celle-là même que nous retrouverons au jardin de Gethsémani, des perles de sang perlant sur son front. Il est venu apporter le feu sur la terre et il lui tarde qu’il soit allumé. Nous sommes plongés dans le mystère de la croix, celui de sa mort et de sa résurrection, et du don de l’Esprit qui leur est corollaire. Si Jésus ne meurt pas, nous ne pouvons pas avoir part à son Esprit Saint. Si Jésus nous donne son Feu, c’est qu’il nous envoie témoigner.

La radicalité de sa vie et de son message est un acte créateur. Un acte qui fait de nous, des créatures nouvelles pour un monde nouveau, ce qui nous obligent à nous positionner comme fils et filles de Dieu sans compromission. Dieu le Père « séparait » pour créer, la lumière n’est pas les ténèbres, le ciel n’est pas la terre, la terre ferme n’est pas de l’eau, etc… Jésus aussi sépare, il divise pour donner la vie. Il y a ceux qui sont à sa suite et ceux qui ne le sont pas, et qui nous sont confiés pour que sa lumière arrive jusqu’à eux.

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