Luc 4, 38-44

Une journée ordinaire de la vie publique de Jésus.
Que nous dit-elle de Lui ? Tout d’abord sa capacité relationnelle hors du commun, son empathie naturelle pour celles et ceux qui osent lui demander son aide.
En contrepoint de cette proximité envers son prochain, Jésus vit une relation singulière et privilégiée avec son Père. Dans le silence de la nuit ou du petit matin, en un endroit désert, il écoute à nouveau la parole qui le nomme Bien-aimé, qui l’envoie et lui indique ce à quoi il doit rester fidèle. Alors, il aura les mots pour ceux qui voudraient le retenir. Il pourra aller plus loin, vers d’autres villes où la Bonne Nouvelle doit être annoncée.

Il interdisait aux démons de parler parce qu’ils savaient qui il était : un homme libre !
Si sa parole est toujours empreinte de profond respect pour celles et ceux qui viennent à lui, elle n’emprunte pas pour autant au langage diplomatique les termes qu’elle utilise pour parler vrai. Elle est claire, de temps en temps tranchante et s’oppose parfois. Ne pas laisser l’espace aux démons, qui ont toujours moins de scrupule que nous à ouvrir grand la gueule. Jésus ne laissait pas les démons parler !

Nous ne savons pas faire taire les démons, mais nous pouvons, avec d’autres, parler fort et couvrir leur voix, parce que nous croyons qu’ils sont minoritaires.

Ne pas laisser parler les démons
ni ceux qui trouvent une alliée en mon indifférence

Ne pas laisser parler les démons
Que mes hésitations ne soient pas complices de leur folie
Que mon silence ne soit pas l’espace offert à leurs délires

La paix ne se porte pas dans un murmure
Elle est un cri qu’il faut pousser plus haut que leurs rumeurs
Plus fort que les cris démoniaques des guerriers. (MMC)

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