Luc 9, 57-62

VIE ! 
Ça bouge, ça tourne, ça circule… et ça coupe !
Le texte d’évangile de ce jour nous fait méditer trois rencontres avec Jésus, lui même « en cours de route ». Ce qui ne signifie pas forcément qu’il est dans l’agitation ni même dans la précipitation, mais qu’il marche, qu’il avance, qu’il est dans la ronde de la vie ; ce qui nous interdit l’immobilisme et le fixisme.
La première rencontre nous interpelle sur nos vains refuges et modes de repos ; la deuxième sur notre discernement et nos choix de mort : « Je mets aujourd’hui devant toi ou bien la vie et le bonheur, ou bien la mort et le malheur » (Cf. Dt 30,15) ; la troisième sur le passéisme.
Trois rencontres brèves, trois affirmations ou questions d’hommes, trois réponses qui tombent comme des couperets, comme le glaive de la Parole vient aussi dans les jointures de l’âme séparer la vie du péché.
Car, cette parole de Jésus est incommode et nous renvoie à nos fatigues, nos nostalgies mortifères, nos envie de fuite, et tous nos regrets. Mais là n’est pas la vie à la suite de Jésus ! Dieu veut nous libérer de toutes nos entraves et faire de nous des hommes et des femmes libres, résolument tournés vers la vie, vers sa Vie…
Et aujourd’hui, remplis de joie et de confiance, nous pourrions le remercier parce qu’il n’y a de repos qu’en Dieu seul, parce qu’il nous ouvre le chemin de la vie par l’annonce de la Bonne Nouvelle, parce qu’il tourne nos regards vers l’aurore de son Salut.
Tout cela, saint François l’a vécu pleinement par son retournement intérieur, en « restaurant » l’Église, en parcourant dans la joie simple et pure les routes d’Italie.
« Choisis la vie, ouvre ton cœur au don de Dieu, sois un vivant pour le Seigneur, laisse-toi brûler dans son feu ».

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