Marc 3, 20-21

De synagogues en maisons, de villes en villages, la réputation de Jésus grandit et les foules le suivent de plus en plus nombreuses. Elles s’entassent dans la maison au point qu’ils ne pouvaient même pas manger de pain. Jésus se laisse littéralement happer, avaler, manger par cette foule qui ne sait pas encore, mais qui pressent confusément peut-être, que c’est lui le pain, le véritable pain de vie !

Mais, la rumeur atteint et inquiète les plus proches de Jésus : Il a perdu le sens. Littéralement, il a été mis en dehors de lui, il est en dehors des clous, à côté de ses pompes, il a disjoncté …Mais de quel sens parlent-ils ? Du sens de la famille, de la mesure, de la raison, de la sagesse, de la bienséance ? Peut-être de tout cela ensemble, car effectivement, Jésus n’a pas une vie bien rangée, soumise à la lettre de la Loi. Il donne et se donne gratuitement, sans mesure. Libre du regard des autres, il est pour eux un mystère insaisissable. Son cœur est ouvert sans limite à toute détresse, à toute soif, à toute faim humaine, à l’image de cette maison pleine à craquer. Il ne refuse personne.

Si la foule est affamée de pain, de guérisons, de paroles de vie … Jésus lui-même est affamé d’accomplir la volonté de son Père qui est de sauver l’Homme. Et ces deux faims se rencontrent dans cette maison pleine à craquer.
Il faut avoir vraiment faim et soif pour le comprendre, peut-être sommes-nous encore trop repus de nous-mêmes, de nos réussites, de nos statuts … si comme les siens nous pensons que Jésus est « fou ».

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