Marc 9, 14-29

Aujourd’hui, les disciples de Jésus sont mis en échec Pourtant, au moment de les envoyer en mission, Jésus leur avait donné autorité sur les esprits impurs, et ils en avaient chassé beaucoup, et nombre de malades furent guéris (Mc 6, 7-13). Qu’a-t-il donc manqué cette fois-ci pour que la guérison échoue ? Tout semble être question de foi et de prière.

La réaction de Jésus ne se fait pas attendre : Génération incrédule, jusqu’à quand serai-je au milieu de vous ? Les disciples ne sont pas mieux que leurs pères qui, au désert de l’exode, restaient incrédules alors que Dieu était au milieu d’eux (Nb 14, 27) !
Jésus renvoie le père à sa propre responsabilité : Si tu peux … tout est possible à celui qui croit. Et ce dernier s’écrie : Je crois, viens au secours de mon manque de foi. Cri d’un homme qui croit mais ne croit pas, qui veut croire mais sait qu’il ne croit pas assez … Comme chacun de nous, il oscille entre confiance et doute, entre espérance et résignation. Celui qui n’est pas dans l’incertitude n’est sans doute pas dans la foi car, croire est toujours un combat et notre foi une flamme fragile.

Rien ne peut faire sortir cette espèce-là, sauf la prière ! Celui qui prie connaît un sentiment d’impuissance devant la tâche à accomplir et le mal qui semble parfois gagner. Mais, qu’est la prière sinon une remise de notre pouvoir entre les mains de Celui qui seul peut guérir ? Notre prière ne se veut-elle pas trop souvent toute-puissante, victoire personnelle contre les forces de mort ? Or, Le Tout-Puissant nous a donné pour point d’appui : Lui-même, et Lui seul (Thérèse de l’Enfant Jésus). Dès lors, dans la confiance en Celui qui peut tout, demeurons dans la prière, car c’est Lui qui agit à travers nous.

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