Matthieu 12,38-42

Devant Jésus surgit Jonas, qui prêchant la conversion,  doit lui-même se convertir : « …moi, je ne serais pas en peine pour Ninive, la grande ville, où il y a plus de cent vingt mille êtres humains qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche..! »
          « Mon Serviteur … Mon Bien-aimé qui a toute ma faveur … n’éteindra pas la mèche qui fume encore. » 12,18-21
Jésus, l’Envoyé du Père, à l’image de Jonas dans le ventre du monstre, se laisse saisir « Ils se saisirent de lui. »  (Lc 22,54)  et descendre dans les entrailles de la terre.  Christ,  dont le cœur « maternel » est « rabanîm », retourné, bouleversé.* « à en pleurer »  ( Lc 19,41)  devant des milliers d’êtres humains sourds et aveugles.

Il  remontera  de nos enfers, ressuscité sur le rivage d’un monde nouveau !

C’est bien lui l’Envoyé du Père.  Au soir de Pâques, ce sont ses blessures qui dessillent les yeux embués des disciples : « Il leur montra ses mains et son côté. » «  Mon Seigneur et mon Dieu ! », s’écrie Thomas  (Jn 20,20 ; 28)

,       Le courage de la Vérité, le pardon sans mesure, la conversion que l’Esprit a enseignée à Jonas, Jésus l’accomplit en abondance : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas…»   Il est « Le signe » que le Père nous donne de Lui-même. Il est son visage.

Un Père qui nous   « Re » – donne  Jésus,  dans  notre humanité ressuscitée, justifiée, glorifiée !           « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis ils soient aussi avec moi. » (Jn 17,24)                     L’actualité, le simple quotidien  ne nous appellent-ils pas  continuellement à la conversion de Jonas ?

*Jon1,14-16 ; 2,1-11
*Os.11,8

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