Matthieu 5, 17-19

LA PAROLE DE VIE

Détruire : c’est la tentation de penser que pour qu’une chose, une pensée ou une personne existe toutes les autres doivent disparaitre… « alors comme ça vous ne pouvez pas manger de tous les arbres du jardin » susurrait le rusé serpent à l’oreille de la femme : c’est la loi du tout contre le un. C’est la politique extrémiste de la table rase.

Murmure de printemps, © CSJ Caen

Alors, faudrait-il forcément détruire la Torah pour que le Verbe puisse être entendu ?

Accomplir : c’est mettre en pratique, mener jusqu’à son terme, portant en soi une idée d’achèvement, de plénitude, voire de perfection. En ce sens, il n’y a ni conflit ni rivalité, mais une heureuse continuité, un processus de croissance presque qu’organique, comme la petite graine devient un grand arbre, comme ses branches se perdent dans le ciel et abritent le chant des oiseaux. La Torah murmure le Verbe comme l’arbre en hiver murmure le printemps. Le Verbe est la Torah en puissance, comme l’un dans le tout. Elle est petite et il est grand, elle est moindre et il est total.

Avec Jésus, point de destruction, ni d’abolition car il n’y a en lui qu’accomplissement, et réalisation. Pas de lettre morte, mais une parole de résurrection qui donne la vie à tous ceux qui l’entendent et la gardent dans leur cœur.

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