« Tu ne tueras pas. »
Ce que l’Evangile nous laisse entendre aujourd’hui, c’est l’origine du meurtre. La racine se trouve pour une part dans la colère, l’insulte fait au frère, à la sœur. Celui ou celle sur qui l’on déverse de façon insensée le trop plein de rage qui habite le cœur, dans une confusion aveuglante de convoitise, d’amour propre blessé, de rivalité, de revanche.
Jésus ne cesse de nous le dire. Veillons sur ce qui s’accumule dans notre cœur. Le trop plein sort avec le langage, insulte, injure, ironie, parole blessante. Jésus nous met en garde sur cette pente facile qui conduit à « supprimer » le frère, la sœur et la fraternité. Cette fraternité est le lieu par excellence où advient la colère. Le premier meurtre dans la Bible est perpétré par Caïn sur son frère Abel, fragile comme une buée éphémère, à l’occasion d’un acte d’offrande à Dieu.
Nos relations humaines, fraternelles sont le reflet de ce qui habite notre cœur. La confiance, la bienveillance, le respect nous sont donnés dans notre relation à Dieu pour s’épanouir dans le lien au frère, à la sœur. Notre relation fraternelle sera un bon indicateur de ce qui demeure en nous.
Ce qui nous maintiendra dans la relation vivante, personnelle, dynamique avec notre Dieu Créateur et Sauveur, c’est l’esprit de louange, d’action de grâce, de gratitude. Dès le matin, tenons-nous d’un cœur unanime dans le chant du psalmiste : « Seigneur, ouvre me lèvres et ma bouche publiera ta louange. »
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