Matthieu 6, 24-34. 2

Bien difficile de commenter un texte qui nous invite avec force à ne pas nous inquiéter ! Nous ne pouvons pas nous en empêcher, et chaque jour nous apporte son lot de soucis qui trop souvent nous rongent et nous minent. « Je voudrais bien, mais je ne peux pas » m’abandonner et faire confiance pour vivre en enfant du Père. Lui sait et donne chaque jour la « bonne » part inaliénable, celle offerte à tous ceux qui cherchent et s’engagent pour se laisser ajuster à l’amour.

Il s’agit peut-être de discerner entre désirs, soif du Souffle vital, celui qui est essentiel, indispensable, et préoccupations pour ce qui n’est qu’utile, nécessaire.
Cependant, il faut bien reconnaître qu’œuvrer pour le pain de chaque jour, chercher la maison qui nous mettra à l’abri avec celles et ceux qui nous sont confiés est non seulement légitime, mais notre devoir d’humain. Que cela ne nous cache pas, ne justifie, ni n’excuse nos avidités, nos envies insatiables d’accumulation, de besoin de certitudes qui vont jusqu’à nous rendre malades et qui occultent tout ce qui est si simplement là, devant nous, pour nous et pour les autres.
Alors, ma prière en ce jour, c’est ton amour,
Ta justice d’abord
Dans ton Royaume voir s’amenuiser nos besoins
manger de peu de choses et aimer pour un rien
Ta justice d’abord
Comme sur une carte, le tracé d’un chemin
une boussole qui indique la voie sûre vers demain
Ta justice d’abord
Comme le rêve du marcheur, son horizon et son pain,
cette promesse qui est faite qu’il existe un Plus Loin. (MMC)

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