Matthieu 6, 7-15

« Vous donc priez ainsi : Notre Père … » (v9)
Ce passage de Matthieu est d’une densité incroyable, dans la suite de l’enseignement de Jésus sur la Montagne des Béatitudes. Je voudrais m’arrêter sur le mot « Notre Père ». Cette prière tant connue, familière, récitée par les croyants de manière habituelle. Cependant, je constate, selon mon expérience dans les différents pays dans lesquels j’ai vécu, qu’elle est souvent dite de façon monotone, sans profondeur, parfois très rapidement… Sainte Thérèse d’Avila nous livre un commentaire du Pater sur plusieurs chapitres. Tant et tant de théologiens et de saints ont médité ses paroles … Ma question aujourd’hui : comment vivons-nous chaque demande contenue dans cette « prière du Seigneur » ? Si nous prenons de nouveau le temps de la méditer, nous trouvons qu’elle est d’une exigence terrible. C’est un chemin de sainteté, offert à chaque croyant. Quelle merveille que d’appeler Dieu « notre Père » ! Le « nous » implique chacun de nous comme fils et frère, fille et sœur ! Quand je la prie, je me sens en communion avec toute l’Eglise, tous les enfants du Père dans le monde entier !
Si nous pouvions prier le Pater chaque jour comme pour la première fois, toujours nouvelle, toujours fraîche, toujours un puits insondable, à creuser de profondeur en profondeur… Notre Père! Abba! Avinou ! Baba ! Father ! Pater !… Retrouvons aujourd’hui le prix inestimable qu’a laissé pour nous Jésus, héritage précieux de son Amour !

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