Matthieu 7, 21. 24-27

« Seigneur, mon roc, ma forteresse » (Ps 17,2) : une prière qui s’élève dans les moments de pluies, de torrents et du vent. Il s’agit d’un éveil, aux moments les plus sombres, d’une vérité qui habite au fond de notre cœur, cachée par tant de pierres qui s’écroulent devant la première épreuve.
Que de fois, nous construisons la maison sur des garanties de tout genre, voyant en elles des fondations solides ! Que de fois, nous sommes là blessés, perdus, mis « dehors » par des promesses mensongères, des attachements qui font de nous des étrangers dans notre propre maison ! Que de fois, nous tombons cherchant par mille façons de nous relever, de ramasser les pierres et d’entamer de nouveau la construction !
Une seule chose en ces cas nous manque : laisser la place et la construction à un Autre, à Celui qui est le roc, le fondement solide, inébranlable, sûr. Seule la Parole est la demeure de celui qui cherche un refuge, un abri, de celui qui se cherche.
Oui, notre vie est cette maison appelée à être construite jour après jour ; il suffit notre consentement afin que nous devenions des pierres agréables, des offrandes offertes à Celui qui est le Maître de la maison : Jésus-Christ. C’est à ce moment-là, que nous avançons dans les épreuves, debout, tournés vers Celui qui est notre espérance, malgré que c’est de nuit !

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