Matthieu 9,18-26

Fresque peinte : La guérison de la femme hémorroïsse et la résurrection de la fille de Jaïre, par Sr Martha d’Anafora (Égypte), Photo © CSJ, janvier 2019.

« …l’époux est avec eux … On met le vin nouveau dans des outres neuves, » (9,15-17) A ce moment-là, Jésus est rejoint et nous rejoint dans un aspect très humble de notre humanité, il est touché…
surpris par l’audace d’une femme « légalement » impure à cause de cette perte de vie qui flirte avec la mort. Dans une obéissance de foi, elle franchit l’interdit, et touche « la frange de son vêtement », ce signe d’attachement à la Torah, à la loi d’amour.
« Jésus se retournant l’aperçoit : Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée !»
Il se lève, suit le notable là où il l’emmène. Il voit et met dehors ceux qui se devaient d’être là pour pleurer une morte. « Retirez-vous». Le légalisme est mis dehors laissant place à « Jésus qui entre » D’un geste de résurrection « il prend la main de l’enfant » Dans un sommeil de tout son être, à l’image du grain tombé en terre et multiplié dans l’épi, l’enfant endormie, renaît transformée. C’est une jeune fille capable de recevoir et de transmettre la vie. La femme est désaltérée d’un vin nouveau, une eau vive coule à flots dans ses veines. Jésus met l’auditoire dans une abondance de joie. La vie jaillit. L’Epoux est là.
N’est-ce pas l’abondance de vie du baptême dont parle l’apôtre Paul ?
« baptisés dans le Christ Jésus, … ensevelis avec lui par le baptême dans la mort, afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle » (Rm 6,4)
A l’écoute d’une présence assoiffée d’être entendue dans le chaque instant de notre quotidien le plus ordinaire.

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