Chemin d’Avent avec Thérèse de l’enfant Jésus (5)

  • Dans la simplicité, s’ouvrir à l’émerveillement et à la confiance ou « les mains vides».
Chris Beric, Sensibiliser les enfants à l’écologie, ©Fotolia 2017

 La cinquième vertu de l’Enfant est celle de la simplicité, c’est-à-dire la capacité à se maintenir dans l’ouverture de l’émerveillement sans soupçon, ni calcul et dans l’ouverture de la confiance à la manière des anawim’ dans l’Ancien Testament. Littéralement les anawim’ se sont les courbés, les pauvres en esprit de Mt 5 ; « ceux qui savent (au sens de connaitre ou reconnaître) que rien n’est à eux mais que tout vient du Père » (Règle de vie du Carmel St Joseph).

A Mère Agnès qui lui demande ce qu’elle entend par « rester petite devant le bon Dieu », Thérèse répond : « C’est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu comme un petit enfant attend tout de son père » ; c’est ne pas chercher à gagner sa vie, la vie éternelle, par soi-même ; c’est ne pas s’attribuer les vertus que l’on pratique «  mais reconnaître que le bon Dieu pose ce trésor dans la main de son petit enfant pour qu’il s’en serve quand il en a besoin ; mais c’est toujours le trésor du bon Dieu. Enfin, c’est de ne pas se décourager de ses fautes, car les enfants tombent souvent, mais ils sont trop petits pour se faire beaucoup de mal » (Carnet jaune 6.8.8).

En un mot rester petit c’est consentir à demeurer les mains vides, à n’avoir aucun mérite, aucune œuvre, aucun titre à faire valoir devant Dieu mais à tout recevoir de lui.

« Je l’aime tant, dit Thérèse à Mère Agnès, que je voudrais pouvoir lui faire plaisir sans même qu’il sache de c’est moi – le sachant et le voyant, il est comme obligé « de me rendre ». Je ne voudrais pas lui donner cette peine là. » (Carnet jaune 9.5.3).

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