Jean 1, 35-42

RECOUVREMENT
« Nous avons trouvé ! » (v.41). C’est toute la joie du commencement et de la découverte qui soutient ce passage d’évangile.
Que cette découverte soit le fruit d’une longue enquête et d’une longue recherche ou qu’elle arrive sans crier gare, elle est toujours joie teintée de surprise.
Dans cette exclamation d’André, on peut y entendre aussi le chant du désir de la fiancée du Cantique : « J’ai trouvé celui que mon cœur aime : je l’ai saisi et ne le lâcherai pas » (Ct 3,4). Effectivement, qu’y a-t-il de plus fort et de plus émouvant que cette reconnaissance amoureuse de cet amour comblé ?
Toute l’attente d’Israël serait-elle, en ce matin, au bord du Jourdain, accomplie en cet homme Jésus de Nazareth ? André l’affirme telle une première confession de foi, joie aussitôt contagieuse et relayée, le lendemain, par Philippe.
Cette joie de trouver, Jésus en parlera souvent à ses disciples dans tous les recouvrements des paraboles qui donnent sens à toute une existence et dans toutes les quêtes de Dieu et de son Royaume (perle, trésor, héritage, drachme). 
Mais, il nous parle aussi d’une autre exultation, la joie céleste encore plus forte que celle humaine (brebis retrouvée, fils retrouvé, pièce retrouvée, pécheur repenti).
Dieu, premier chercheur infatigable de ses créatures, envoie son Fils… Jésus pose son regard sur Simon et lui donne son nouveau nom, tel un baptême, une nouvelle appartenance. 
Jésus a trouvé celui que son cœur aime et par Pierre tous ceux et celles que son cœur aime et aimera à travers les siècles de notre grande Église en train de naître.

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