Jean 1,29-34

© œuvre en papier mâché par le père Xavier Dijon S.J.

Au deuxième jour de la semaine inaugurale selon Saint Jean évangéliste, nous trouvons Jean Baptiste seul avec Jésus.
Le premier jour, nous l’avons entendu répondre de son identité à la question des prêtres et des lévites/ «  qui es-tu donc  ?  »
Aujourd’hui Jean est ce témoin de l’Agneau et des Écritures. Il est comme «  l’homme  au regard pénétrant  ». Il voit.

Il voit Jésus, venant à lui, et il dit «  Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde  ». Trois grands moments des Écritures sont rassemblés dans cette expression. Le sacrifice d’Isaac ( gn 22) l’agneau de Pâque ( Ex 12) le serviteur comme agneau ( Isaïe 53)

Il voit : «  … l’Esprit descendre du ciel , comme une colombe, et demeurer sur lui. » On se souvient du passage au chap 11 d’Isaïe « Un rejeton sortira de la souche de Jessé… Sur lui reposera l’Esprit du Seigneur, esprit de sagesse et d’intelligence, esprit de conseil et de force… » Isaïe. Et encore une fois, Jean Baptiste nous redit : «  et j’ai vu et je témoigne que c’est lui, l’élu de Dieu.  » (Isaïe 42,1)
Et cependant, par deux fois Jean Baptiste nous assure « Moi, je ne le connaissais pas ». Comme cela est étonnant ! Peut être parce que l’on ne sait jamais vraiment qui est l’autre. Il demeure mystère. Il échappe à toute mainmise. Trop s’enfermer dans ce qu’on connait fait obstacle à l’accueil de la nouveauté.
Mais une question demeure. Quel est celui qui souffle à l’oreille de J.B  « mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau, celui-là m’a dit. »

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