Jean 7, 40-53

La foule est agitée au sujet de Jésus. Elle le cherche au cœur de la fête des Tentes (Jn 7, 2.11) et en même temps, s’étonne qu’il puisse parler ouvertement (Jn 7, 25-26). Est-ce le prophète ? Est-ce le Christ ? Certains l’affirment (v41) ; D’autres le nient, car ils savent « que le Christ, à sa venue, personne ne saura d’où il est » (Jn 7, 27), que selon l’Ecriture, le Christ sera « de la descendance et du village de David » (v42), que le Christ ne peut venir de Galilée (v52).
La foule se nourrit de rumeurs, de bruits et de murmures. Pourtant Jésus ne cesse de dire d’où il vient (Jn 7, 16.28) et où il va (Jn 7, 33). Mais personne ne semble l’entendre, de la même façon personne ne semble penser à l’interroger directement, comme le suggère Nicodème (v51).
Beaucoup cherchent à le saisir (Jn 7, 30.44). En Français, « Saisir » veut tout aussi bien dire attraper, empoigner, s’emparer que comprendre, englober, assimiler. « Mais personne ne porta la main sur lui » (V44) ; Il est parfois nécessaire de renoncer à prendre afin de recevoir. Au milieu de l’agitation et du bruit de la foule, il est parfois nécessaire de revenir au silence pour laisser le souffle nous habiter ; Les gardes envoyés pour le saisir (Jn 7,32) sont les premiers à en faire l’expérience : « Jamais homme n’a parlé comme cela ! » (V46).

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