Luc 1, 67-79

Marie a magnifié le Seigneur de sa vie, et Zacharie, – « Dieu s’est souvenu » – prêtre de la première Alliance, bénit le Dieu de son père Abraham pour tout ce qu’Il a réalisé dans l’histoire de son peuple.
À tout moment, Dieu ne cesse de visiter et de sauver ceux qu’Il s’est choisis, dans les moments où la grâce se fait sentir et dans les temps d’épreuves où le sentiment d’absence mord les quotidiens, des soirs aux matins. Il est là, présent, le Dieu des origines et des commencements. Il ne désespère jamais de sa création ; c’est Lui, le premier, qui persévère dans son espérance et sa recherche : Où es-tu, ô Adam ? Pourquoi cries-tu mon absence dans ta blessure ? Ecoute, regarde, entends et vois : je suis à tes côtés, je marche avec toi pour te rendre libre et dégager ton corps et ton cœur des entraves et des fardeaux sous lesquels tu ploies et qui écrasent aussi ton peuple, mon peuple.
Je vous délivre de vos adversaires, de vos ennemis, de ceux qui ont nom et qui vous encerclent, mais aussi de ceux, étranges et étrangers, qui demeurent en vous, et que vous nourrissez de vos inquiétudes, de vos ressentiments et désespérances. Je me suis engagé par serment avec Abraham et jamais je ne renierai ma parole et mon alliance.
Voyez, c’est le temps de l’accomplissement. Jean – « Dieu fait grâce » – marche devant moi pour préparer le chemin. Le reconnaissez-vous dans votre vie ? Aujourd’hui, mon précurseur est sur votre route. Avec lui, vous verrez le salut qui vient vers tout homme.
Le jour commence à déchirer les ténèbres, l’astre d’en haut nous visite. Sa paix signe déjà sa présence.

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