Luc 11, 1-4

ENTRÉE DANS LA PRIÈRE
Il y avait sans doute, pour les disciples de Jésus le regardant prier, un désir attractif d’entrer dans cette même intimité avec Dieu que son Fils. Être avec lui sur la montagne du Thabor, comme dans une sorte de mini transfiguration, aussi souvent que nous le souhaiterions !
Leur désir n’a pas été pas vain, car leur demande nous ouvre la prière pour tous, nous faisant nous aussi récepteurs de la prière des chrétiens, le « Notre Père ».

Notre Père à St Guilhem, © CSJ 1er juin 2008
Mais si les disciples s’attendaient à recevoir une méthode à appliquer, comme on pourrait suivre une notice pour un nouveau produit, ils ont reçus bien plus qu’ils n’avaient osé demander !
Jésus, Verbe de Dieu, ne leur donne pas une méthode mais il leur donne une Parole vivante. Il leur donne des paroles d’être et de chair qui peu à peu feront leur chemin dans tout le mystère de leur personne, du Ciel à la terre, de l’eucharistie au pardon.
Le Notre Père peut se réciter du bout des lèvres, mais il peut – en passant par le cœur  – devenir vie en chacun de nous.
Dans cette prière, nous nous plaçons en créatures scrutant le royaume, en humbles attendant tout de Dieu jusqu’à la ration quotidienne, en miséricordieux à qui il a été fait miséricorde, en femmes et hommes de discernement et de combat. Cette entrée dans la prière filiale qui fait de nous, à chaque fois un peu plus que nous prions, des enfants de lumière.
« Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! » (Rm 8,15).

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