Luc 13, 18-21 

Transformation
« Une graine qu’un homme a prise » et « du levain qu’une femme a pris » : dans ces deux paraboles racontées par saint Luc, Jésus désigne l’homme et la femme comme clés et acteurs de son royaume à venir.
Dom Robert devant son arbre crèche © En Calcat, 1955
  • Dans les deux paraboles, il est question d’une toute petite chose quasi invisible : « une graine » et « du levain » qui sans l’intervention humaine et leur travail à chacun d’eux n’auraient pu grandir. 
  • Le royaume de Dieu, pour Jésus, n’est pas « étranger » à l’homme. Il faut même qu’il s’en empare : « prendre » la graine ou « prendre » le levain ; il faut qu’il se mette au labeur : on imagine l’homme bêcher, planter, arroser, et la femme pétrir la pâte, faire cuire, servir. Il requiert toutes leurs forces, leur attention, leur engagement, leur personne. « Le royaume de Dieu est annoncé, et chacun met toute sa force pour y entrer » (Lc 16,16).
  • Le royaume de Dieu les rejoint dans leur vie quotidienne, il n’y a rien d’extraordinaire à une graine ou du levain.
  • Et pourtant… quel potentiel de vie et de transformation. Quel fou ou quel sage aurait pu deviner tenant une graine de quelques millimètres dans sa main, qu’y était caché un arbre gigantesque d’une vingtaine de mètres… ? ou dans une pincée de levure, la force de faire lever toute la pâte. Cette force de vie est la part de Dieu, cette puissance mystérieuse contenue dans les choses et déjà à l’œuvre.
  • Ce royaume est à construire… et à construire ensemble, il n’est pas pour eux-mêmes, il est donné en partage à tous les oiseaux du ciel et pour tous ceux qui communieront au même pain.

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