Luc 15, 1-3. 11-32

« Le plus jeune fils partit pour un pays lointain »… « Rentrant en lui-même, il se dit »… « Je veux partir, aller vers mon père »… « Son père sortit l’en prier »…
Ce texte est porté par la dynamique de la sortie et du retour. Chaque personnage sort pour retrouver l’autre dans sa singularité, dans son histoire et ses traversées, et retourner ensemble vers la Source d’où jaillit la vraie rencontre.
Que de nuits à affronter ! Nuit de la liberté, nuit de l’attente, nuit du détachement, du dépouillement et de pauvreté ; nuit de relations tourmentées par la jalousie, par le refus et le non-sens.
Bienheureuses nuits qui ouvrent un chemin intérieur, une relecture dans la vérité, un « seul à seul » avec Celui qui scrute les cœurs et les profondeurs.
Bienheureuses nuits qui révèlent le visage d’un père qui brise le mur de la séparation, sort de la maison pour rejoindre son fils dans sa propre demeure. Il le tire au-dehors de lui-même pour le faire rentrer dans une relation de filiation, une relation du don gratuit et d’accueil sans calcul.
Bienheureuses nuits qui font de nous des vrais guetteurs de lumière et du jour ; qui creusent le désir et le purifient ; qui nous font entrer dans un silence divin là où seule la voix du Père retentit : « mon fils que voilà était mort, est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! »

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