Luc 19, 41-44

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! »
RECONNAÎTRE

Voilé, dévoilé ? caché, révélé ? … reconnaître ou ne pas voir ? Dans une dialectique fine du secret et de la révélation, Jésus nous introduit dans l’expérience spirituelle, celle de savoir voir et de découvrir, dans l’invisible, le ténu, le petit et l’humble signe… sa douce Présence.

Chapelle St Martin Belle Roche © CSJ

Discrète comme le bruit de l’arbre qui pousse et ne se laissant pas perturber par celui qui tombe sous les coups de hache, sa Présence appelle au silence. C’est à un discernement pointu, mais aussi à un bouleversement qui renverse toutes nos catégories de facilité et de maîtrise trop humaines que nous sommes initiés en écoutant sa Parole.

Reconnaître ce qui est est authentique en nous et autour de nous, ce qui relève de la confiance, de la libération, de la relation vraie et sincère, hors calcul, hors des manigances, hors des totalitarismes, hors des intérêts.

Puis-je nommer les instants de la visite de Dieu ? Puis-je nommer ce qui me donne la paix au fond de mon cœur ? Ou aveuglé(e) passerai-je à côté de Jésus qui pleure, debout devant ma porte, comme il s’est tenu devant Jérusalem ville ingrate et pécheresse.

Car voici qu’Il se tient à la porte… si quelqu’un entend sa voix et lui ouvre sa maison, il entrera pour demeurer et communier avec lui / elle… (Cf. Ap 3,20).

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