Luc 8, 16-18

Situé entre la parabole du semeur et son explication, et la question autour de la parenté de Jésus, ce passage parait étrange.
La lumière est essentielle pour tout ce qui est vivant. Elle donne vie, permet de voir, de connaitre, d’agir. La lumière est chaleur et réconfort. « Au commencement était la Parole… Tout fut par elle et sans elle rien ne fut… La vie était la lumière des hommes et la lumière luit dans les ténèbres et les ténèbres ne l’ont pas saisie » (Jn 1,1.3-5).
Il ne suffit pas que la Parole résonne ; il est nécessaire qu’elle soit entendue. Tout est donné. Ce qui semble caché, est peut-être simplement en attente d’être vu, compris.
« Prenez donc garde à la manière dont vous écoutez ! » (V18). Du voir (la lumière) nous passons à l’écoute. En Matthieu (Mt 6,22), nous lisons : « L’œil est la lampe du corps ». L’image nous donne à contempler la prise de conscience, l’action de faire venir au jour une réalité pourtant déjà là, dans l’ombre. Ecouter, prendre conscience permet d’accéder au sens, d’entrer dans une compréhension. Il faut avoir (prendre conscience) pour recevoir encore (accéder au sens) (v18). Mais si l’on n’a pas, si l’on n’a pas conscience, même ce que l’on croit avoir (l’illusion) sera enlevé.
Qu’est-ce qui donne d’avoir ? « Je suis la lumière du monde. Qui me suis ne marchera pas dans les ténèbres mais il aura la lumière de la Vie » (Jn 8, 12).

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