Marc 10, 28-31

Si, à l’instar de l’apôtre Pierre et des disciple, nous avons tout quitté pour suivre Jésus, pourquoi l’avons-nous donc fait ? Ne serait-ce pas la première chose à nous demander aujourd’hui ? Sans doute notre réponse éclairera-elle les paroles mêmes de Celui que nous interrogeons. Notre regard se (re)portera sur lui, sur sa manière d’être, de nous parler, de se donner à nous. Sans doute découvrirons-nous ainsi tout ce que nous recevons de lui, tellement au-delà de nos attentes, de nos espérances, par-delà nos blessures, en elles, tellement plus que ce sur quoi nous essayons si souvent de refermer les mains : nos capacités, notre famille, nos relations !
Comme je me crois riche, ou tantôt misérable, et souvent les deux à la fois ou successivement ! Mais si c’est Jésus qui m’a captivé, quel n’est pas mon trésor, aujourd’hui et dans la vie à venir ? Il n’est qu’à se laisser séduire, faire confiance et risquer à nouveau le chemin avec lui.

Un commentaire

  1. VOICI QUE NOUS AVONS TOUT QUITTÉ POUR TE SUIVRE … NUL N’AURA QUITTÉ, À CAUSE DE MOI ET DE L’ÉVANGILE … SANS QU’IL REÇOIVE … LE CENTUPLE … AVEC DES PERSÉCUTIONS … ET … LA VIE ÉTERNELLE (Mc 10, 28-31). Personne ne peut surpasser DIEU en générosité, mais, la charité de l’Homme, ainsi que le don de soi, vécus avec sincérité et sérénité, trouvent toujours leur récompense auprès de DIEU. Aimer c’est prendre des risques ; or, risquer c’est s’engager sur un chemin, parce que quelque chose de bien nous y attend ou nous attire, bien que la probabilité de l’échec ne soit jamais absente. Toutefois, le risque est dévalué et perd en considération, lorsque notre engagement est orienté vers et par DIEU ; car, IL fait tout pour contribuer à notre bien. Dans ce cas, ce qui était risque devient certitude, la promesse passe de la parole à la réalité, et l’Homme se rapproche du mystère qui était encore lointain. Or, ce pas n’est possible que grâce à la foi et à la confiance en DIEU. Ceux qui ont tout quitté, pour suivre le CHRIST, ne restent pas pauvres ni bredouilles. Car, tout quitter à cause du CHRIST et de l’Évangile, c’est s’enrichir grâce à LUI et dans le vécu de sa Parole ; c’est embrasser une nouvelle vie, dans laquelle la providence divine devient notre lumière et notre espérance. De plus, si à cause du CHRIST, nous quittons ce que nous connaissons, à cause de LUI toujours, nous recevons plus que ce que nous connaissons : le centuple. Cependant, il n’y a pas de victoire sans bataille, pas de récompense sans confrontation. Et vivre la confrontation et les persécutions dans notre expérience de foi et de fidélité à DIEU, c’est le signe que la voie que nous avons choisie, est la voie divine, le chemin de la justice, qui mène au Salut. Seul le Mal peut s’opposer au Bien ; seul le malin, le diviseur, l’ange de la perdition, l’aigri, le complexé, peut éprouver un sentiment de haine envers le juste, l’humble, le fils de la lumière, sur qui repose l’Esprit du SEIGNEUR. Bonne journée de méditation et de travail
    Abbé ACHILLE KANDI, Archidiocèse de Bertoua

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