Marc 2, 13-17

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades » (v17)
Jésus est le révolutionnaire de l’Amour, la révélation visible de la Miséricorde divine. C’est lui qui va à la recherche des pécheurs, c’est Lui qui a soif de notre conversion, de notre adhésion à son salut et à son pardon sans mesure. Combien notre monde aujourd’hui a besoin de cet Amour qui libère et remet debout même les pires des criminels. Combien notre monde est malade à force de puiser aux citernes lézardées du pouvoir et de l’argent qui ne donnent pas la vie, mais la mort. Combien notre monde a besoin de revenir aux sources du Salut, d’admettre qu’il ne peut pas se suffire à lui-même, qu’il n’est pas l’origine, mais un Autre.
Je conclue avec ce beau témoignage :
Un jeune chrétien qui a vécu une rencontre bouleversante avec le Christ après des années de « fils prodigue » m’a avoué un jour : « Mes amis m’ont abandonné dès que je suis revenu à l’Eglise. Ils m’ont traité de stupide et de faible, d’ignorant et de fou … J’ai essayé de les convaincre de l’importance de la foi dans la vie en leur racontant mon expérience, mais ils ont insisté :  » Nous n’avons pas besoin de Dieu, ni de l’Eglise. L’Eglise est faite pour les faibles et les ignorants.  » Ce jeune m’a dit : « Le Christ est exigeant, j’ai beaucoup perdu après ma conversion, mais pour moi j’ai trouvé le trésor de Miséricorde, et tant que je vivrai je témoignerai de Celui qui m’a ramené de la mort à la vie ».

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