Marc 2, 23-28

Ne sommes-nous pas souvent enclins à nous positionner uniquement entre le permis et le défendu ? Serait-ce pour essayer de nous situer dans ce qui est bien, bon, et beau pour les autres et pour nous-mêmes ? Dans ce cas, heureux sommes-nous et heureux sont ceux qui vivent avec nous ! Mais ne soyons pas trop naïfs. Si les balises mises par notre code de morale, et mieux encore, par l’évangile nous permettent de gérer au mieux les relations entre Dieu et nous et entre-nous, elles ne nous dispensent jamais du discernement, car la vie se rit parfois des obligations et déborde de toute part ce qui est prévu par les lois, voire la Loi ; elle nous demande de prendre des risques et de déployer notre imagination et notre courage pour que la joie et la paix éclosent comme fruits de notre travail et de nos engagements. L’amour et la liberté qu’exige le premier pour se déployer en vérité, ont tôt fait de nous plonger dans l’embarras. Il ne s’agit pas pour autant de verser dans le relativisme qui clame haut et fort que tout se vaut et dépend de la subjectivité du moment et de chacun, sauf à comprendre ce terme en lui adjoignant le bon complément. Non pas relatif à mon envie, mon opinion non confrontée à la norme, à l’autre et à l’Autre, mais au contraire en lien de vie avec la loi de Dieu et avec autrui reçu comme frère à aimer et avec qui cheminer.
Alors, le sabbat sera jour de reconnaissance de l’œuvre du créateur et temps du repos de Dieu en l’homme façonné à son image et à sa ressemblance.

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