Marc 3, 20-21

La foule se rassemble au point « qu’ils ne pouvaient pas même manger de pain » (v20). La même scène se rejoue au retour de mission des douze (Mc 6, 21).
Les siens : sa mère et ses frères (Mc 6,3) diagnostiquent : « Il a perdu le sens » (v21)… de la famille ? de la bienséance ? de la mesure ? de la raison ?
Jésus semble se laisser avaler par la foule affamée. Lui-même, n’est-il pas affamé d’accomplir la volonté de Dieu (Jn 4, 34), cette nécessité intérieure qui unit les membres de sa famille (Mc 3, 35) !
Quelle est cette faim d’accomplir la volonté de Dieu ? La volonté de Dieu me semble souvent une notion abstraite. Peut-être parce que je la cherche à l’extérieure de moi, dans un nous (entendre : « On ») au lieu d’écouter un « Tu » s’adressant à mon « Je » membre d’un « Nous ». Alors, la volonté de Dieu se découvre non plus comme une théorie à appliquer, mais comme le pain, elle se donne au jour le jour et nourrit au quotidien.

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