Marc 3, 7-12

Depuis son entrée dans la vie publique, Jésus n’a cessé de guérir et d’enseigner … Son enseignement et son autorité dérangent, et déjà les pharisiens et les partisans d’Hérode cherchent comment le faire mourir.

Jésus se retire alors avec ses disciples … Mais une multitude de gens venus de tous les horizons viennent à lui. Ils arrivent de Galilée, de Judée, de Jérusalem (et de quatre autres régions, sept en tout, qui évoquent la )
et de quatre autres régions. Sept en tout, plénitude des peuples, l’humanité entière. Et Jésus les accueille tous, inconditionnellement. Cet accueil sans limite met en lumière que toute humanité est assumée dans la sienne. Un Dieu qui se fait homme au milieu des hommes, oui, cela peut déranger …Ces gens veulent le voir, le toucher, l’entendre, être guéris par la force qui sort de lui … Et Jésus se laisse voir, se laisse toucher, il se laisse écouter et il ira même jusqu’à se laisser manger pour que nous goûtions la vie en plénitude. Le verbe incarné, Dieu qui se fait homme, nous appelle à naître à notre propre chair pour le rencontrer à travers nos sens, et le reconnaître dans l’humanité de nos frères. Un Dieu qui se laisse voir dans le visage du frère, un Dieu que nous touchons dans le soin du corps malade de nos frères, un Dieu que nous entendons dans la voix des hommes qui appellent notre bonté et notre miséricorde, … Un Dieu qui se laisse appréhender par les sens, oui, cela peut déranger …

Mais c’est une chance immense ! Ne passons pas à côté de notre humanité, sinon, nous risquerions de passer à côté de notre Dieu !

Sœur Catherine

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