Marc 3,20-21

Quelle brillante étoile attire une telle foule dans la maison où Jésus entre ? Pourquoi aujourd’hui dans le monde tant de paroisses agonisantes et d’autres aussi, heureusement si vivantes ? « La foule se rassemble si bien qu’il n’était même pas possible de manger. » L’annonce de la Bonne Nouvelle en Marc nous apprend que Jésus est tout entier empli de la volonté du Père, suspendu à ses lèvres. Il est, nous dit Jean, rassasié d’ « une nourriture que les disciples ne connaissent pas » (Cf Jn 4) Et selon Les Ecritures, actualisant déjà la passion, sa famille vient pour « se saisir de lui affirmant : il a perdu la tête »
« Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour mes brebis » Au cours d’une réunion avec des prêtres et séminaristes, l’évêque de Rome François évoquant les exigences d’une vie sacerdotale disait : « En fait ton âme a perdu la capacité de te laisser réveiller par l’odeur des brebis »
Baptisés, temples de Dieu, intendants des dons de l’Esprit-Saint, prêtres, prophètes et rois avons-nous à cœur nous aussi de garder « la capacité de sentir les moutons » ?
Tant d’hommes, de femmes, d’enfants crient la soif d’un Sauveur. Il y a toujours près de nous quelqu’un en quête de Salut, de quoi permettre à Jésus-Christ de perdre la tête, de vivre en nous et par nous une passion, une folie d’humilité, de compassion, de tendresse, de bonté.

« J’ai prié et l’intelligence m’a été donnée »
A la suite de l’apôtre Paul puissions-nous être nous aussi
« saisis par le Christ» Ph 3,12

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