Marc 6, 17-29

© Mathis Gothart Grünewald

« L’ami de l’Epoux qui se tient là est ravi de joie à la voix de l’Epoux. Voilà ma joie, elle est parfaite. » Et nous voici aujourd’hui plongés dans l’horreur qui met au grand jour l’opposition radicale qui existe entre le tenant d’un pouvoir vaniteux et le témoin de la Joie.
Jean-Baptiste d’une part, conduit par l’Esprit, libre dans les chaînes de sa prison, de la liberté de l’Esprit. Et, Hérode d’autre part, détenteur du pouvoir, muselé par ses propos délirants jusqu’à s’en faire lui-même le terrifiant et ridicule jouet : « Aussitôt il envoya un garde avec l’ordre d’apporter la tête de Jean. » Ainsi au jour de fête anniversaire de sa propre naissance il « coupe » la vie ! Il sème la mort !
Or la Bonne Nouvelle nous apprend que « l’on n’enchaîne pas la Parole de Dieu » 2 Tm 2,9 De la mort jaillit la Vie. « Comme un époux qui sort de la chambre nuptiale il s’en va parcourir sa course d’une extrémité à l’autre de la terre et rien n’échappe à son ardeur. » Ps 18 « Après que Jean eut été livré, Jésus … proclamait … la Bonne Nouvelle venue de Dieu. » Mc 1,14
Ainsi dans les cruelles souffrances de tant de vies comme dans l’insipide morosité des jours, nous est-il offert l’imprenable Joie d’une Présence qui vient à notre rencontre, livrée à nous sans réserves. La venue d’un Sauveur au cœur d’un mal universel à accueillir dans une incessante eucharistie. La vie de Jésus nous oriente vers la joie d’un amour de grand prix appelé à tisser tous nos instants.

« Ceci est mon corps qui va être donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. » Lc 14,19

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