Marc 6, 7-13

Quand Jésus envoie ses apôtres en mission, il leur confie le trésor de sa Parole et son don de guérison. Prononcée par des hommes, sa parole est véritablement Parole de Dieu, quel que soit l’ordinaire du langage. Si le messager la respecte et s’efface devant elle et si elle prêche la conversion, elle peut retourner les cœurs. Tant de paroles humaines peuvent briller, donner le change. Tant d’habileté et d’astuce pourraient se faire passer pour des merveilles de Dieu. L’apôtre ne peut échapper à ces pièges qu’en épousant la pauvreté que Jésus lui conseille.
Mais ce n’est pas nous qui nous dépouillons pour nous assurer les dons de Dieu, Ce sont les dons de Dieu qui, avant de nous enrichir merveilleusement, nous dépouillent un peu à la fois, et au fur et à mesure que nous sommes capables de les reconnaître pour ce qu’ils sont vraiment, et que nous ne les confondons pas avec nos exploits personnels, aussi brillants soient-ils.[1] C’est toujours dans la faiblesse du disciple que la force de Jésus peut se déployer pleinement.

Ta parole d’approche
Et c’est comme si elle me tendait la main
(…)
Elle s’approche là où je suis, comme une visitation
Que je sois prête ou non.
Ta parole s’approche
Chaque fois que je prononce ton nom.
Elle n’a pas besoin que je la précipite,
Elle connaît son temps et elle connaît le mien.
Elle a seulement besoin que je la laisse venir
(…)
(Cf. MMC)

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