Marc 7, 14-23

LE CŒUR DE L’HOMME
« Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans l’homme, en venant du dehors, ne peut pas le rendre impur, parce que cela n’entre pas dans son cœur » (v.18-19).
Dans son enseignement aux foules et au disciples, Jésus pointe – non pas tant le cœur comme organe vital ou vecteur des émotions –, mais le cœur « biblique », comme siège du droit et du discernement, comme conscience intérieure, comme filtre, ce lieu de la mémoire, de la volonté et de l’intelligence tendues vers le bien et le divin.
Jésus nous fait comprendre le cœur comme le foyer ou le réceptacle de la vie intérieure profonde, ce cœur spirituel qui est le fond secret de tout être humain, dans son unité, dans sa relation de foi à son Créateur, dernière cellule de son âme où habite le Seigneur (si l’on reprend Thérèse d’Avila) et avec Lequel il s’entretient tout le jour.
La responsabilité du disciple de Jésus est immense :
comment dépassera-t-il toutes ses convoitises, passions, et tentations pour unifier toutes ses puissances intérieures vers la simplicité et la lumière de l’évangile ?
Comment passera-t-il du chaos à l’ordonnancement d’une création intérieure « bonne » et voulue par Dieu.
Comment se détournera-t-il de ses désirs futiles et superficiels, pour creuser toujours plus son être de désir vers la véritable faim et soif d’un monde sauvé et aimé.
Comment gardera-t-il son âme comme un jardin enclos où s’élève l’Arbre de Vie ?
L’évangile de ce jour nous plonge dans la vérité de notre être de réponse, de notre être de fils et filles de Dieu recevant tout de leur Père Céleste…
Oui, Seigneur, mets en nos cœurs la pureté et l’amour des enfants de Dieu afin que nous soyons des témoins rayonnant de paix et de joie.

Un commentaire

Ajouter un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.