Matthieu 18, 12-14

Quel est votre avis ? Pas de doute ! Ce berger est un inconscient … car mieux vaut perdre une seule brebis du troupeau que de prendre le risque d’en perdre quatre-vingt-dix-neuf en les abandonnant dans la montagne pour retrouver l’égarée. C’est une logique toute simple, mathématique, commerciale !

Mais Dieu n’est ni un comptable, ni un commerçant, il est un Père aux entrailles de Mère.

Dans un regard paternel, touché aux entrailles, l’enfant préféré n’est-il pas le plus petit, jusqu’à ce qu’il grandisse ? Le plus éloigné, jusqu’à ce qu’il revienne ? Celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse ? Celui qui est malheureux, jusqu’à ce qu’il soit heureux ? Celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé ?

En Jésus, Dieu n’est-il pas venu chercher le plus petit, le plus éloigné, le plus malade, le plus malheureux, le plus éprouvé, jusqu’à ce qu’il les trouve pour leur donner la vie ?

Et nous, entrerons-nous dans ce regard de Dieu sur tout homme ? Car, devant nous, il n’y a pas un pauvre, un exclu, un désespéré, un malheureux, un malade, un éprouvé … il n’y a qu’un visage à regarder, une personne à accueillir, un frère à aimer. Heureux ceux qui aiment !

Un commentaire

  1. Nous sommes toujours plus préoccupés par ce que l’on perd que par ce que nous avons. Écoutez les pleurs de la famille sur l’aîné qui vient de mourir, quand il était là très peu le voyait, maintenant qu’il n’est plus, c’est le torrent de larmes et de regrets. La brebis perdue prend visage en disparaissant, quand elle était dans le troupeau seul le berger pouvait la distinguer.

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