Matthieu 23,1-12

Jésus semble faire le procès des Pharisiens. Mais il s’adresse autant à eux qu’aux foules et aux disciples (v1). « Ils disent et ne font pas » (v3). N’est-ce pas une faiblesse propre à chacun, dans l’un ou l’autre domaine de sa vie ?
Au cœur des défauts très humains qu’il pointe (v4-6), Jésus est notre directeur (v10) ; celui qui montre la direction, le chemin de l’humilité dans le service (v11-12), de la fraternité (v8) et de la relation filiale au seul Dieu et Père (v9).
S’abaisser ce n’est pas s’écraser ou se laisser dominer mais se faire volontairement petit : « C’est reconnaitre son néant, attendre tout du bon Dieu comme un petit enfant attend tout de son père… C’est encore ne point s’attribuer à soi-même les vertus que l’on pratique, se croyant capable de quelque chose, mais reconnaitre que le bon Dieu pose ce trésor dans la main de son petit enfant pour qu’il s’en serve quand il en a besoin… » (Ste Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Ste Face Carnet Jaune 6.8.8). « C’est à leurs pareils qu’appartient le Royaume des Cieux » (Mt 19,14 ; Mt 18,3-4).

Un commentaire

  1. Ce qui est le plus difficile, c’est d’avoir un esprit brisé, être à l’écoute de
    l’Esprit Saint et écouter la voix intérieure.

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