Matthieu 3, 13-17

Noël s’est à peine éloigné que nous découvrons une autre naissance : les cieux se déchirent, le ciel s’ouvre, c’est un accouchement, les déchirures d’un enfantement, et Dieu parle : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé qui a toute ma faveur » !

A Noël, Jésus est né petit bébé, enfant de ses parents, humain parmi tous les humains, connu de certains chercheurs de Dieu venus de loin et que nous avons fêtés hier … Mais aujourd’hui, au baptême dans le Jourdain, Jésus renaît : il naît publiquement, au milieu de son peuple et comme tous ceux de son peuple qui viennent se faire baptiser. Sa naissance devient la naissance d’un peuple. Son corps devient un corps social.
Comme Jésus est plongé dans les eaux du Jourdain, il est immergé dans le peuple, plongé en lui …

Mais le baptême de Jésus et le nôtre n’est pas seulement un rite d’appartenance à un peuple, l’entrée dans un corps structuré, l’appartenance à une religion ou l’entrée dans une tradition ! Le baptême de Jésus inaugure l’ouverture des cieux, la libre circulation entre ciel et terre. Par les cieux déchirés, Dieu fait homme appelle et rejoint chaque humain en son cœur le plus intime. Dieu fait homme épouse en tout notre humanité pour que nous le reconnaissions comme notre Père, pour que nous nous reconnaissions comme ses fils bien-aimés et vivions en frères avec tous les humains.

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