Matthieu 5, 1-12a

© Marco Bertorello, Carnaval de Venise, AFP
La sainteté, un esprit de famille
« Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés » (v.12).
Suivant le Christ, le disciple n’a pas d’autre voie que celle empruntée, jusqu’au bout, par celui qui est le Chemin des Béatitudes accomplies parfaitement par toute sa vie et son témoignage jusqu’à la Croix.

C’est pour cela, qu’il n’y a pas d’autre choix que de le suivre ; et ce n’est d’ailleurs même plus un choix, mais c’est un désir profond, un acquiescement à devenir de plus en plus pauvre, faible, impuissant jusqu’aux larmes, doux, passionné de justice, rempli de compassion, candide colombe, artisan de paix, et persévérant quoi qu’il en coûte d’humiliations ou de combats.
La plus grande joie (répétée par deux fois « réjouissez-vous » et « soyez dans l’allégresse ») à laquelle nous invite l’évangile, c’est que nous ne sommes pas seuls sur cette route. Il y a tous les prophètes qui nous ont précédés, et tous ceux d’hier, d’aujourd’hui et de demain qui vivent cet esprit des béatitudes.
Cette foule, de fous et de petits qui marchent vers la Joie, est la Toussaint. Et tous les saints qui sont en marche, les sages et les grands aux yeux de Dieu et de ceux qui les reconnaissent, intercèdent pour nous et nous préparent le chemin de la sainteté auquel tout homme est appelé. 
« Il n’y a pas de plus grande joie que de connaître quelqu’un qui voit le même monde que nous. C’est apprendre que l’on n’était pas fou » (Christian Bobin).

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