Matthieu 5, 33-37

« On vous a dit … Moi je vous dis ». Il est bien connu que « on », ce n’est surtout pas moi ; c’est une masse informe de gens. « On » devrait toujours être responsable de ce que je n’ai pas le courage d’entreprendre ou d’assumer. On devrait, on n’a qu’a,  on dit, on aurait du …

Jésus ne ressemble pas à « on ». Il dit « moi », il dit « je », et il s’engage personnellement dans sa parole.

Et c’est bien de parole dont est question dans l’Evangile de ce jour : Une parole qui n’est pas que des mots vides, des promesses utopiques, des serments creux …

Quand Jésus parle, il dit ce qu’il fait et il fait ce qu’il dit ; sa parole est efficace et créatrice comme celle du Dieu de la création qui dit et cela est (Gn 1).

Rappelons-nous aussi que le disciple n’est pas celui qui dit Seigneur, Seigneur (Mt 7, 21), mais celui qui écoute et met en pratique la Parole de Dieu (Lc 8, 19-21). Souvenons-nous aussi que c’est à nos actes que les hommes reconnaîtront ce que nous avons dans le cœur et de qui nous sommes les fils (cf. Jc 2, 18).

Que l’Esprit du Christ fasse en nous son œuvre d’unification en sorte que nos paroles deviennent des paroles-événements dans la suite de celles de Jésus.

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