Matthieu 9, 18-26

Le Seigneur comble ceux qui l’implorent bien au-delà de leurs mérites et de leurs désirs. Sa mesure est toujours débordante, et nous n’avons pas toujours conscience de ce que nous recevons de sa bonté.

Le Seigneur donne toujours … mais nous, que faisons-nous ? Quelle est notre part de foi dans ce don ?
Il nous arrive parfois, comme à Jaïre, d’avoir une foi hardie et audacieuse pour demander ce que nous désirons … nous sommes alors éveillés et reconnaissons le don que Dieu nous accorde.

D’autres fois, comme la femme hémorroïsse, notre foi est vive mais son expression est plus réservée, nous n’avons pas les mots pour dire à Jésus notre confiance, ou bien nous ne voulons pas être vus et reconnus des autres … pourtant nous croyons, alors nous posons des gestes qui disent notre foi et notre espérance et nous rendent disponibles à accueillir le don du Seigneur.
Parfois encore, nous ne demandons rien, soit parce que nous n’en avons pas la force, soit parce que nous ne sommes pas conscients de nos besoins et de nos désirs. Notre foi est endormie, comme la fille de Jaïre. Mais après-coup, nous savons que sans aucun mérite de notre part, l’amour et la puissance du Sauveur nous a relevés de l’enfermement de la mort.

Aujourd’hui, approchons-nous du Seigneur de la Vie avec audace, osons toucher la frange de son manteau, et dans notre impuissance, gardons notre main dans la sienne, pour être relevés par Lui, le Maître de la Vie.

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