Matthieu18, 12-14

LA GRANDE CONSOLATION

 « Consolez mon peuple » proclame le prophète (Is 40,1), Jésus répète et surtout incarne cette parole de consolation. Et même plus, il est, dans son Incarnation, en sa propre personne, la consolation vivante que désire le Seigneur Dieu pour toutes ses créatures.

Tout d’abord, il est la consolation du Père en n’ayant pas part aux péchés des hommes. Mais, il est surtout celui qui dit et accomplit – par son accueil inconditionnel – que son Père « qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits soit perdu ».
Rien n’est perdu et tout se transforme dans la Flamme d’amour vive.
Dieu prend le risque de laisser 99 purs et justes pour aller chercher la brebis égarée, parce que chacune de nos vies est unique, irremplaçable, et a du prix à ses yeux, comme une seule âme pèse autant que 99.
Le Salut de Dieu est universel, non seulement parce qu’il est proclamé à toutes les nations, mais parce qu’il faut que « tous » soient sauvés et unis à lui…
« Tous », sans aucune exception !
L’Amour de Dieu est excessif. La grande consolation appelle la grande Communion, celle du Corps total du Christ irrigué par un seul et unique Amour.
Comment, en ce temps de préparation à Noël, préparerons-nous le chemin de consolation pour nos proches, le chemin de communion entre nous, celui que le Seigneur a ouvert par sa Parole et nous demande d’aplanir pour la charité ? Qui irons-nous chercher dans la montagne ?

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