Jean 1, 43-51

« Le lendemain, il résolut de partir pour la Galilée, et il trouve Philippe et lui dit : « Suis-moi ! » Philippe était de Bethsaïde, la ville d’André et de Pierre. »
Ce qui frappe dans ce texte c’est la rapidité de l’action, le dynamisme qui jaillit de la rencontre avec le Christ. Deux versets suffisent à Jean pour dire l’appel de Philippe et sa carte d’identité.  Ce dernier ne se contente pas d’entendre l’appel ; il y répond en invitant un autre à reconnaître en Jésus le Messie. « Philippe trouve Nathanaël ». Il le trouve. Avant d’annoncer la Parole le disciple trouve son frère, le cherche, tente de le rejoindre là où il est. Ce n’est qu’après avoir trouvé Nathanaël que Philippe peut lui dire « nous l’avons trouvé ». Mais cela encore ne suffit pas. L’écoute et la parole de Philippe ne suffisent pas à provoquer la foi de Nathanaël. « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? ».
Il faudra qu’il vienne et qu’il voit. Après avoir rencontré Jésus, Philippe ne peut pas s’empêcher de rejoindre un autre, de lui dire toute sa joie d’avoir trouvé le Messie. Cette parole est importante et elle peut être le point de départ, pour cet autre, d’une vie nouvelle dans le Christ. Nous savons  bien que notre parole n’est qu’un vecteur, tout petit, mais parfois nécessaire pour permettre à d’autres de rencontrer Jésus !

2 commentaires

  1. Merci Magali pour ce témoignage qui concrétise celui d’une jeune de passage qui a accepté (au pied levé !) de partager comment la Parole de ce samedi raisonnait en elle.
    Pouvez-vous nous confirmer que ce que vous entendez par « contemplation non en-claustrée » est le fait que notre fondatrice a souhaité vivre de la spiritualité du Carmel en plein monde … Je vous renvoie à notre page de site sur notre identité : http://www.carmelsaintjoseph.com/notre-identite/viepriere/
    Avec l’assurance de notre prière
    Sr Chantal

  2. Bonjour, je suis venue hier pour la première fois à la Basilique de Saint-Guilhem et j’ai été très touchée de la disposition en cercle de l’espace de prière qui m’a rappelé l’égalité et l’esprit de groupe. La sœur qui m’a accueillie dans la librairie m’a confirmé que cette disposition était destinée à rappeler que devant Dieu, nous sommes tous égaux. Jai aussi été très touchée par la beauté de la basilique et du cloître, au pied des montagnes, lieux si propices au recueillement et à l’Amour. Touchée encore de voir la qualité et l’universalité des œuvres de la librairie mais aussi de découvrir l’action que les sept sœurs carmélites de Saint Joseph déploient dans le village de Saint-Guilhem pour les Pèlerins de la route de Saint-Jacques et pour la communauté locale. La phrase par laquelle les sœurs définissent leur pratique religieuse : “la contemplation non en-claustrée” et la façon rayonnante dont la sœur nous a accueillies dans la petite boutique du cloître, m’a donné grand espoir.

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