Jean 1, 47-51,

Sts Michel, Gabriel, Raphaël, Archanges
Nathanaël, dubitatif, devant l’annonce de Philippe (v45-46), tressaille quand Jésus lui dit l’avoir vu sous le figuier avant que Philippe ne l’appelle (v48).
Dieu voit ! Agar, la concubine d’Abraham, fuyant au désert (Gn 16, 1-16) témoigne : « Ai-je encore vu ici après Celui qui me voit ? » (Gn 16,3). De fait elle semble être devenue aveugle, incapable de voir la source qui les sauverait, elle et son fils (Gn 21, 14-16). L’ange la voit et lui donne de voir cette source (Gn 21, 17-19).
Nathanaël n’est-il pas comme Agar ? Il se tient sous le figuier, symbole de la Loi, mais il ne voit pas. La prise de conscience d’avoir été vu, lui ouvre les yeux : « Tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël » (v49). Avec les autres disciples, Nathanaël reçoit cette promesse (v51) qui rappelle le sonde Jacob (Gn 28, 10-16).
Être vu afin de voir l’au-delà du visible. L’expérience n’est-elle pas offerte à tout disciple ? N’est-ce pas, comme Agar, le même mouvement que vivent Nathanaël (Jn 1, 47-51) et Marie-Madeleine (Jn 20, 11-18) ? Celle-ci voit deux anges puis Jésus mais elle ne voit pas, ne comprend pas. Les Anges et Jésus lui posent la même question (v13 et 15). Ils la voient jusque dans les profondeurs de son être. C’est de là qu’elle est saisie : « Marie ! » (V16), pour être retournée, et voir, et reconnaitre Celui qui se tient devant elle : « Rabbouni » (v16).

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