Jean 15, 1-8

SANS MOI
Avec la parabole de la vigne et du vigneron, Jésus nous introduit dans le mystère de la vie en Dieu.
Le vigneron : c’est Dieu le Père, Créateur et première Personne de la Trinité.
La vigne : c’est Jésus, Principe de vie, vrai homme et vrai Dieu.
Les humains : sont les sarments en dépendance de vie et de croissance du vouloir et des soins du vigneron, et de la vigne de laquelle nous recevons la sève et l’ancrage. Sans le vigneron et sans la vigne, nous ne sommes pas vivants. Sans eux, nous sommes condamnés à être secs, détachés, jetés, brûlés. Ce constat n’est pas une condamnation c’est un fait. L’humain est un être de contemplation ou il n’est pas. L’humain est créature ou il se ment à lui-même.
« Sans moi, vous ne pouvez rien faire » (v.05) nous dit Jésus, écoutons-le de tout notre être car oui, nous sommes à Lui, dans une interdépendance de vie et de grâce qui doit faire de nous des êtres vivants, émerveillés et reconnaissants. Des êtres spirituels qui vivons de la victoire de la Croix, déjà en ressuscités.
Le verbe « demeurer » est répété 8 fois, dont 3 fois en réciprocité : « Demeurez en moi, comme moi en vous » (v.04). Nous avons notre part, mais le Seigneur aussi prend la sienne ! Il nous attache à Lui, il a aussi besoin de nous pour agir et se révéler. La vie spirituelle n’est pas seulement un combat, mais elle est aussi cet abandon à son amour qui est premier et à son action. Il y a une interdépendance, un dialogue, une synergie qui est mission, c’est-à-dire le travail de son Esprit Saint en nous.
« Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples »
(v.08).
Image : En feuilletant les albums de « Père Castor, » ©CSJ Caen

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