« Le Temple dont il parlait c’était son corps. »
Son corps c’est lui, c’est nous en lui, « membres de son corps dont il est la tête, » « et ce Temple c’est vous » proclame l’apôtre Paul.

« Détruisez ce Temple… » Animosités, condamnations, rancunes, indifférences, négligences, jalousies… on peut continuer la liste … méconnaissance, oubli de l’Autre !
Destructions lentes, continuelles ou violentes et soudaines qui nous viennent des événements extérieurs, des autres et le plus souvent, le plus véritablement de nous-mêmes, de l’ignorance, de la mésestime de ce que nous sommes vraiment : le Temple de Dieu., un non-savoir de l’Inconnaissable qui nous crée à sa ressemblance !

« Détruisez », constate si douloureusement Jésus, mais plus victorieusement encore il s’écrie : « Moi en trois jours je le relèverai. »
Tous, depuis cet inimaginable triduum qui s’accomplissant sur la Croix, s’ouvre dans la Résurrection du matin de Pâque ; tous nous sommes relevés, sauvés en lui. Chaque matin s’offre à chacun de nous l’ardente et passionnante tâche de le croire et d’adopter les comportements de l’Homme nouveau, devenus en lui des êtres de communion universelle, libres et heureux.